Mr Spock (sans les oreilles) en Gershwin : c’est Zachary Quinto, connu pour avoir incarné au cinéma le personnage de Star Trek, que Steven Spielberg a choisi pour être le compositeur de Porgy and Bess dans le film qu’il s’apprête à tourner. Encore un biopic en perspective, mais dont le héros, mort en 1937, n’est pas une figure familière des petits et grands écrans, tels Piaf ou Gainsbourg. Ca tombe bien : physiquement, Zachary Quinto ne ressemble pas du tout à Gershwin. En revanche Spielberg, comme lui fils d’émigrés juifs devenu roi de l’Amérique, est un peu son double. Grosse différence : Gershwin est mort à trente-huit ans, Spielberg en a soixante-quatre.
Tout est spectacle, dans la vie de Gershwin, et l’on regrette que Sergio Leone n’ait pas en son temps tourné un Il était une fois en Amérique II dont il aurait été le héros. Il est vrai que la furie du biopic est plus récente, qui veut que les stars ne soient plus elles-mêmes, mais se glissent dans la peau d’autres stars du passé ou du présent. En attendant, Spielberg s’apprête à sortir un autre biopic, le plus risqué de tous, surtout en France et en Belgique : un Tintin en 3 D. Parce que maintenant, on ne se contente plus de créer des clones de nos idoles, il faut encore qu’ils soient en relief.
vendredi 5 février 2010
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